Sujet : PLUI Dronne et Belle De : Pierre de La Serre Date : 25/06/2019 à 09:11 Pour : "enquetepublique@dronneetbelle.fr" Un NON catégorique à l’éolien et au solaire, car :   Les zones moins bien ventées profiteront d’éoliennes plus puissantes et plus imposantes avec pour conséquences plus de nuisances pour les riverains et l’environnement et plus de préjudices pour les paysages et le tourisme. La puissance de l’éolienne varie avec le cube de la vitesse du vent : si la vitesse du vent double, la puissance est multipliée par 8 et inversement. Ceci met en évidence la forte variabilité de la production de l’énergie à partir d’une éolienne. Le courant produit par une éolienne a une forte variabilité de fréquence et doit être redressé pour en faire un courant utilisable en 50 Hz.  C’est près de 70 camions qui sont nécessaires pour ériger une SEULE éolienne, dont il faudra tenir compte pour le bilan carbone. Il est inexact d’affirmer que l’emprise au sol d’un parc éolien consomme peu d’emprise agricole et que la construction d’un parc éolien est bénéfique pour l’environnement. Ne pas confondre la puissance unitaire nominale ou installée et la puissance produite La balance positive des échanges transfrontaliers d’électricité est bonne pour l’économie de la France, la production d’électricité à partir d’éoliennes ne joue pas de rôle significatif dans cette balance. L’éolien terrestre a un facteur de charge moyen en France de 21% La production d’électricité d’origine éolienne et solaire est aléatoire, intermittente et non pilotable. Non pilotable, parce que la puissance fournie au réseau est dépendante soit de la force du vent soit de l’ensoleillement. Une somme de variables n’a jamais fait une constante. Les énergies renouvelables, éolien et solaire, ne peuvent fonctionner sans système d’appoint pilotable, le plus souvent émetteur de CO2. L’électricité ne se stocke pas. Les énergies renouvelables, éolien et solaire, ne peuvent fonctionner sans système d’appoint pilotable. En France, en Allemagne et en Espagne, les énergies intermittentes n’ont pas réduit les émissions de CO2 de la production électrique. L’éolien et le solaire sont de fausses énergies propres. En 2013, l’Unesco voyant le site du Mont-Saint-Michel menacé par plusieurs projets éoliens a exigé l’établissement d’une zone d’exclusion. En 2018 l’État décide de définir un périmètre d’exclusion des éoliennes de 20 à 40 km autour du site historique. Les promoteurs sous-estiment les impacts sur les espèces protégées et, encouragés par l’Etat qui bafoue ses propres lois, échappent aux obligations de demandes de dérogation, car celles-ci, dans de très nombreux cas, entraîneraient le refus de leurs projets. Il est à la charge du promoteur de prouver l'absence d'impact sur les espèces protégées : une qualité insuffisante de l'étude d'impact sur la biodiversité ou un manque dans la procédure suffit à entraîner automatiquement un refus d’autorisation. Une règle de bon sens serait d’appliquer une distance d’éloignement proportionnelle à la hauteur de l’éolienne. L’Académie de médecine observe que se développe chez les riverains de parcs éoliens un « syndrome des éoliennes » et demande un renforcement des contrôles.  Augmenter un bruit de 3 dB(A) revient à doubler l’intensité sonore à la source et un triplement du bruit à la source augmenterait la mesure du bruit de 5 dB(A). L’augmentation du seuil d’infraction à 35 dB permet aux promoteurs d'installer des éoliennes avec un niveau de nuisances sonores environ trois fois plus élevé que le niveau demandé par le Code de la Santé publique sur d’autres installations. Cette augmentation du seuil réglementaire est préjudiciable à la santé des riverains. En outrepassant la réglementation du Code de la Santé publique pour l’installation d’éoliennes, la ministre de l'Environnement a fait en 2011 un choix lourd de conséquences. Malgré les recommandations de l’ANSES, les DREAL en charge du suivi environnemental des installations classées pour l’environnement n’ont ni les moyens humains, ni les moyens techniques pour exercer un contrôle périodique sur les parcs éoliens existants. La convention européenne du paysage de Florence a reconnu en son article 5 «le paysage en tant que composante essentielle du cadre de vie des populations, expression de la diversité de leur patrimoine commun et culturel, et fondement de leur identité». Aucun territoire, aucune zone ne sont à l’abri de l’ambition des promoteurs éoliens. Pour ne pas inquiéter les élus, ils proposent dans un premier temps de petits projets, qui par la suite feront l’objet d’extensions incontrôlables. Quand on augmente la part de l’éolien et du solaire en France, on détruit plus d’emplois dans l’économie nationale qu’on en crée dans la filière des énergies renouvelables. Par ailleurs, on n’améliore en rien nos émissions de CO2 Les énergies renouvelables électrique ont une grande part de responsabilité dans l’augmentation des prix de nos factures d’électricité et maintenant du carburant automobile, dont une partie des taxes est reversée aux EnRi au détriment du pouvoir d’achat des Français et de l’industrie nationale. Les éoliennes ne créent pas d’emploi localement. Leur apport financier aux territoires est un leurre, car en réalité, elles font fuir les touristes en quête de tranquillité et de beauté des paysages. Fin 2018, le gouvernement a pris deux mesures lourdes de conséquences sur la possibilité aux citoyens de s’exprimer et de se défendre. Ceci représente un déni de démocratie. Pour éviter l’implication de l’appel d’offres, les promoteurs éoliens préfèrent le dispositif limité à 6 aérogénérateurs. La principale conséquence est le mitage du territoire. Avec le développement des EnR intermittentes, le déséquilibre financier va continuer de s’accroître, ce qui conduira inexorablement à de fortes augmentations du prix de l’électricité en France. La Cour des comptes souligne une politique incohérente de l'État, qui a consisté à injecter à fonds perdu, une énorme masse d'argent public dans le solaire et l'éolien, sans aucun contrôle et sans résultat significatif. La majorité de ces taxes payées par les exploitants éoliens est collectée par les Communautés de communes ; les retombées pour les communes réellement impactées par les éoliennes restent aléatoires. Le coût des EnR intermittentes reste plus élevé que le nucléaire à la production. En raison de ses contraintes particulières, le coût des EnR intermittentes restera très longtemps plus élevé que celui des énergies « pilotables » Le participatif se distingue de l’actionnariat par l’absence d’intéressement aux bénéfices de la société créée à l’occasion de l’exploitation du parc éolien. Toutefois le risque de perte en capital persiste. Avec 72% de nucléaire et 21 % de production renouvelables (principalement les barrages hydro-électriques puisque le solaire ne représente que 2 % et l’éolien que 5%), la production d’électricité française est décarbonée à 93 %. C’est une des moins polluantes d’Europe. Les pays européens qui ont réduit leurs émissions combinent nucléaire et hydroélectricité sont la Norvège, qui possède une capacité hydro-électrique exceptionnelle, et trois pays qui combinent aujourd’hui nucléaire et renouvelables : la Suède (40 % nucléaire, 50 % hydraulique), la Suisse (40 % de nucléaire, 60 % hydraulique) et la France (73 % nucléaire, 12 % hydraulique). Un haut pourcentage d’énergies solaires et éoliennes dans le mix électrique ne garantit absolument pas un haut niveau de décarbonation. L’éolien ne peut en aucun cas remplacer le nucléaire et met en péril la sécurité d’approvisionnement en raison de son intermittence. L’intermittence de l’énergie éolienne a un coût, soit parce qu’elle ne produit pas assez, soit parce qu’elle produit trop. Compte tenu du mix énergétique français, certainement l’un des plus efficaces au monde, et qui produit l’une des électricités les plus propres, le développement de l’énergie éolienne n’est en aucun cas justifié en France et ne sert que des intérêts privés au mépris de la santé et de la tranquillité de la population ! Pierre de La Serre 24340 St Sulpice de Mareuil   Provenance : Courrier pour Windows 10